Thierry de Villers, homme doux, d’une grande tendresse intérieure, a composé un art abstrait souple, mélodique, chaud, d’une intense poésie. […]
Chaque composition travaillée en fragments éclatés, en pans de ciel, de lumière, de bocages ou de rouge fleuri a cette vibration que l’on retrouve si équilibrée déjà chez Van Lint, mais, ici, il s’y ajoute la visibilité secrète des choses.  Assez souvent Thierry de Villers mêle le collage à la peinture.  La rythmique architecturée débouche sur une symphonie pastorale.  C’est beau.

Alain VIRAY
LA DERNIERE HEURE, 7/3/1975

Un monde poétique

Un ensemble où la peinture à l’huile et les collages se répondent, dans un écho de couleurs attachantes et un jeu de formes dont l’abstraction réunit des tendances qui, selon les œuvres, explorent Lanskoy, Le Moal, Riopelle ou d’autres en une synthèse qui ne vise qu’à traduire un monde intérieur poétique.

Alain GERMOZ
SPÉCIAL, 5/3/1975